La France connaît une demande constante de logements. Et 80 % des Français préfèrent vivre en maison. Les lotissements se sont donc beaucoup développés. Qu’il s’agisse de lotissements anciens ou neufs, ils permettent de cumuler les avantages du pavillon individuel avec ceux de la vie en copropriété. Voici six avantages à acheter et ainsi faire l'acquisition d’une maison dans un lotissement.
Qu’est-ce qu’un lotissement ?
C’est un terrain divisé en parcelles aménagées. Chaque acquéreur est propriétaire de son terrain, de sa maison et est copropriétaire des parties communes. Les propriétaires en lotissement sont appelés « colotis ».
Un lotissement est géré par une association syndicale libre avec un règlement et un cahier des charges qui fixent les modalités d’urbanisme, d’entretien et de fonctionnement des espaces communs.
L’existence de parties communes n’est pas une obligation en lotissement. Si elles existent, les charges d’entretien sont réparties entre les colotis.
Attention à ne pas confondre lotissement et copropriété. Dans une copropriété, le terrain sur lequel sont construits les pavillons appartient à la copropriété. Chaque propriétaire possède son habitation, mais n’a que la jouissance de son terrain.
Acheter dans un lotissement est le bon compromis pour les propriétaires désireux de vivre en maison individuelle tout en profitant des avantages de la copropriété.
1. Des espaces aménagés
Selon sa date de construction et son standing, le lotissement peut ressembler à un véritable quartier résidentiel pavillonnaire : des espaces aménagés par des professionnels tels que des paysagistes et des architectes, des équipements annexes comme une piscine ou une salle de sports… Le cadre de vie est mûrement réfléchi pour être le plus agréable possible pour les habitants. Des espaces verts et des massifs viennent décorer le tout.
2. Un emplacement idéal
Généralement localisés à bonne distance des centres-villes, les lotissements sont tout de même situés proche des écoles et des équipements sportifs. Les transports en commun sont accessibles avec souvent une ligne de bus qui passe à proximité. Selon les communes, les lotissements peuvent même accueillir des crèches ou des cabinets médicaux pour le confort des résidents.
Le lotissement est la solution pour ceux qui veulent vivre en maison individuelle sans le côté citadin. L’environnement est aussi plus calme puisque situé loin des axes routiers et des bruits de la circulation.
3. Un urbanisme maîtrisé
Dans un lotissement, ce sont le règlement et le cahier des charges qui font foi. Ces documents fixent des règles précises afin d’harmoniser l’architecture de l’ensemble immobilier. Chaque propriétaire a l’obligation de s’y soumettre.
Quelques exemples :
- Hauteur maximale des constructions
- Couleurs des façades
- Plantes interdites (généralement les espèces invasives)
- Types de clôtures
- Possibilité ou non de construire un abri de jardin, un garage, une piscine ou autre
Ces obligations permettent d’éviter les goûts hasardeux de certains propriétaires en termes de couleurs, les constructions qui empiètent sur le terrain voisin ou encore des épaves de voitures stockées dans le jardin d’à côté.
4. Un règlement de lotissement caduc après 10 ans
Le lotissement impose des règles d’urbanisme pour maintenir la cohérence des constructions. Si un coloti veut construire un abri de jardin ou installer une piscine, il doit d’abord se référer au règlement et au cahier des charges du lotissement.
Toutefois, depuis la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme évolué) de 2014, les règlements et cahier des charges des lotissements construits depuis plus de 10 ans sont caducs. À condition que le lotissement soit construit sur une commune couverte par un POS (plan d’occupation des sols) ou un PLU (plan local d’urbanisme). Ainsi, même si les colotis votent le maintien du règlement et du cahier des charges, le lotissement sera soumis aux règles d’urbanisme de la commune.
Acheter une maison dans un lotissement de plus de 10 ans peut donc être l’occasion d’être propriétaire d’une maison individuelle tout en profitant d’une vie en collectivité et avoir la liberté de faire ce que vous voulez chez vous, sous réserve de respecter les règles communales d’urbanisme.
5. Des règles de voisinage contrôlées
Vivre en collectivité impose des règles de savoir-vivre et de respect d’autrui. Le règlement et le cahier des charges d’un lotissement permettent de poser un cadre précis pour gérer les relations de voisinage. Les obligations de chacun quant aux parties communes, au stationnement, au débroussaillement… sont précisées.
Voici quelques exemples :
- Usage limité des équipements bruyants (tondeuse, perceuse) passé une certaine heure
- En cas de travaux, durée maximale de 18 mois pour les réaliser et interdiction de déposer les matériaux sur la voie commune
- Propreté à maintenir sur son terrain...
Toutes ces règles facilitent la cohabitation des colotis.
6. Sécurité
Quand on pense au lotissement, des images d’enfants à vélo ou qui jouent au ballon dans la rue en toute sécurité nous viennent à l’esprit. Un lotissement peut être sécurisé avec la présence d’un portail électrique ou d’un accès avec clé. Il peut également y avoir un dispositif de vidéosurveillance. De plus, la vie en collectivité décourage les éventuels cambrioleurs puisque les voisins font preuve de vigilance les uns envers les autres.
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